Williams Montesinos Músico París, 2004 |
Manifiesto de la SONOCREATICA. CONCEPTO DE IMAGINARIOS SONOROS |
Extraña categoría la que viene a sumarse al abanico de definiciones destinadas a conceptualizar el
proceso sonoro mejor conocido con el nombre de música.
Extraña y no obstante necesaria, sobre todo en esta época de globalización en la que la alteridad
cultural se afirma como elemento esencial e inseparable de la identidad global de un pensamiento dado.
Recordemos que el pensamiento musical, mas no su práctica, irrumpe en la era cristiana como el hilo
conductor que asentará los fundamentos de una identidad: la identidad occidental.
Viene de allí entonces su ambigüedad como concepto, pues si la música llamada occidental se define a sí
misma como universal es necesario estremecer los cimientos de su singularidad para estallarlos en su pluralidad morfogenética: músicas.
Aun así sería una pluralidad un tanto viciosa, pues ella supone una visión de modelos sonoros que
derivan de una célula germinadora única, y no la existencia de imaginarios sonoros individualizados dotados de sus alteridades.
La SONOCREATICA surge entonces como la necesidad y el derecho que tiene la diversidad universal a elevar
sus imaginarios sonoros al estatus de pensamiento universal, al mismo rango que el pensamiento musical típicamente occidental -
generado por la hegemonía de una representación gráfica del sonido o de una escritura musical.
La SONOCREATICA se comporta como una lógica dinámica del sonido por lo que ha de aprehender los
discursos sonoros desde los Niveles de Realidad respectivos a sus cargas semánticas.
La SONOCREATICA desconoce la binaridad e incluye la aprehensión múltiple en la observación de los
procesos sonoros.
La SONOCREATICA no es un grupo ni una fundación o asociación construidos con la intención de aglutinar
o monopolizar un mercado cultural. La SONOCREATICA es una entidad abstracta perteneciente a los “universalia” y sus implicaciones
se revelan en la lógica, la teoría del conocimiento e incluso en los imaginarios magico-religiosos
La SONOCREATICA no opone músicas de tradición escrita a músicas de tradición no escrita; músicas de
tradición europea a músicas de tradición no europeas.
La SONOCREATICA, es una visión transdisciplinaria, flexible y trialéctica del imaginario sonoro de la
diversidad cultural que constituye al mundo; pero sobre todo se propone una relectura de la invención sonora del mundo –una
reconstrucción epistemológica de la creatividad estética, por el interés que ha demostrado el estudio de la búsqueda de los orígenes.
En fin, la SONOCREATICA pretende la instauración y la expansión de una nueva forma del saber centrada
en un primer momento en torno a los imaginarios sonoros cualquiera que sea su índole y reclama su derecho legítimo de estatus
socio-estético. A su vez, esa nueva forma del saber imagina sus propias cooperativas como un resultado productivo y autogestionario de un aparato epistemológico capaz de oponerse a las representaciones estandarizadas de
una globalización que ahoga, a través de una supuesta identidad, el concepto fundamental de ciudadano del mundo: la alteridad.
Por último, la SONOCREATICA dirige su atención hacia la infancia y la adolescencia por su propósito de
centrarse en la génesis de los procesos sonoros, cumpliendo así un papel de formación en dicha población.
La SONOCREATICA asume su compromiso con los preceptos filosóficos de una Pedagogía del Caos, con la intención de insertarse en un proyecto de
Ingeniería Social. |
Manifeste de la SONOCREATICA CONCEPT D' IMAGINAIRES SONORES (francés)
Sonocreatica : étrange catégorie qui vient encore s'ajouter à l'éventail de définitions visant à
conceptualiser le processus sonore, mieux connu sous le nom de musique.
Bien qu'étrange elle est néanmoins nécessaire surtout dans cette époque de globalisation où l'altérité
culturelle devient l'élément essentiel et inséparable de l'identité globale d'une pensée donnée. Rappelons que la pensée
musicale - et non pas sa pratique - apparaît dans l'ère chrétienne comme le fil conducteur qui va jeter les bases d'une identité déterminée
: l'identité occidentale.
C'est donc de là que vient son ambiguïté en tant que concept car si la musique dite occidentale se définit
elle-même comme étant universelle, il faudrait ébranler ce qui la soutient en tant que singularité pour voir arriver sa pluralité
morphogénétique: musiques.
Même ainsi, ce serait une pluralité un tant soit peu vicieuse car cela suppose une vision de modèles
sonores dérivant d'une cellule germinatrice unique et non celle qui implique l'existence d'imaginaires sonores individualisés dotés
bien évidemment de ses altérités.
La SONOCREATICA apparaît alors comme la nécessité et le droit don’t dispose la diversité universelle
pour élever ses imaginaires sonores au rang de pensée universelle, au même niveau que la pensée musicale typiquement occidentale -
celle-ci étant d'ailleurs l'effet de l'hégémonie d'une représentation graphique du son ou d'une écriture musicale.
La SONOCREATICA se comporte comme une logique dynamique du son et en tant que telle elle doit appréhender
les discours sonores depuis les Niveaux de Réalité qui correspondent à ses charges sémantiques. La SONOCREATICA méconnaît la binarité et inclut en revanche l'appréhension multiple lors de la observation des processus sonores.
La SONOCREATICA
n'est pas un groupe ni une fondation ou association créés dans la intention de concentrer ou de monopoliser un marché culturel.
La SONOCREATICA
est plutôt une entité abstraite appartenant aux “universaux” et son développement puise sa source dans la
logique, la théorie
de la connaissance et même des imaginaires magico-religieux La SONOCREATICA n'oppose pas des musiques issues de la tradition écrite
à celles issues de la tradition non écrite ; ni des musiques européennes à
celles non européennes.
La SONOCREATICA se nourrit d'une vision
transdisciplinaire, souple et trialectique de l'imaginaire sonore de
la diversité culturelle dont le monde est constitué ; mais elle propose surtout une relecture de l'invention sonore du monde - une
reconstruction épistémologique de la créativité esthétique, étant donné l'intérêt qu'a montré l'étude de la recherche des
origines.
La SONOCREATICA prétend l'instauration et la expansion d'une nouvelle forme du savoir centrée dans un
premier temps sur les imaginaires sonores quels qu'ils soient et revendique son droit légitime de statut socio-esthétique.
A son tour, cette nouvelle forme du savoir imaginera ses propres ateliers comme un résultat productif et
autogestionnaire d'un appareil épistémologique en mesure de s'opposer aux représentations standardisées d'une globalisation qui
noie, au nom d'une prétendue identité, le concept fondamental du citoyen du monde :
l'altérité.
Enfin la SONOCREATICA s'intéresse notamment à l'enfance et à l'adolescence car son propos d'observer la genèse
des processus sonores peut aussi bien viser la formation de cette
population. La SONOCREATICA assume son engagement avec les precepts philosophiques d'une Pédagogie du Chaos pouvant s'insérer dans un projet d'Ingénierie Sociale. |