Rigoberto Lanz

rlanz@orus-int.org

Observatorio Internacional de Reformas Universitarias

 

Balance de la Misión en África del Sur

abril de 2005

Représentants de l’Observatoire des Réformes UniversitaireS :

- Alfredo PENA-VEGA, directeur scientifique.

- Georges GARCIA, responsable du système d’information. 

Cadre de la mission :

L’objet de la mission est d’établir un contact durable avec des universités Sud-africaines avec less motivations suivantes :

- Ouvrir ORUS aux pays africains et en particulier l’Afrique du Sud jouant un rôle de leadership dans le continent

- Etablir des accords de coopération et voir quelles possibilités de rencontres et projets pourraient naître notamment d’un dialogue entre pays latino-américains et pays africains La mission était l’occasion d’aborder le projet IRG (initiative internationale pour une refondation de la gouvernance) coordonné par Pierre Calame et Michel Sauquet lorsque cela était pertinent. 

Organismes rencontrés :

- IFAS (Institut Français d’Afrique du Sud) – 2 réunions (9 et 15 mars)

L’IFAS est un établissement culturel et scientifique à autonomie financière, sous tutelle de l’Ambassade de France en Afrique du Sud. Basé à Johannesburg, l’IFAS est constitué d’un centre d’information, d’un centre de culture et d’un centre de recherche.

Pour en savoir plus :

http://www.ifas.org.za/ 

- UCT (Université de Cape Town) – 1 réunion (10 mars) L’UCT est la principale université nationale de la province de Cape Town.

Elle compte 20 000 étudiants et vient d’atteindre le seuil de 50% d’étudiants noirs et métis.

Pour en savoir plus :

http://www.uct.ac.za/ 

- UNISA (Université Nationale d’Afrique du Sud) – plusieurs réunions (14 et 15 mars) L’UNISA est une université d’enseignement à distance. Elle forme dans toutes les disciplines en Afrique du Sud et dans toute l’Afrique.

L’UNISA vient de fusionner au 1er janvier 2004 avec deux autres institutions : le Technikon (une université technique) et la Vista-Vudec.

Elle compte 210 000 Etudiants. 

Pour en savoir plus :

http://www.unisa.ac.za/Default.asp?Cmd=ViewContent&ContentID=3 

Principales conclusions :

Projet ORUS

- Une relation formelle entre ORUS et l’UCT est en cours de rédaction. Le thème université-société avec la question de la responsabilité sociale de l’université serait un axe de travail privilégié pour amorcer une colaboration pratique.

- L’UNISA présentera le projet ORUS lors de la prochaine réunion des doyens de l’université. Un accord formel de coopération est en cours de rédaction. Les axes prioritaires de cette coopération seront « la transmission de connaissance dans le cadre de la fusion de l’UNISA avec le Technikon et Vista-Vudec » et une réflexion sur le thème « Africanisation et Internationalisation ». Un travail avec l’UNISA-Press

permettra la publication en anglais d’un livre ORUS ainsi que la rédaction du troisième numéro de la revue sur le thème « la production de la connaissance en Afrique ».

- L’IFAS, intéressé par les possibilités d’une coopération entre ORUS et UNISA sera informé par ORUS ainsi que par l’UNISA des projets Projet IRG

- L’IRG devrait être en lien avec le CARS (Centre for African Renaissance Study) [email : malapo@unisa.ac.za] qui cherche à rendre à l’Afrique l’autonomie de sa propre gouvernance.

- Une collaboration pourrait naître entre l’IRG et le projet de formation à la gouvernance des dirigeants politiques soudanais par l’UNISA dans la lignée de ce que Pierre Calame avait proposé à M. Nicolas Bwakira, chargé du projet Soudan-UNISA. 

Remarques complémentaires :

- Les thèmes d’ORUS et les approches de l’observatoire ont trouvé de la résonance en Afrique du Sud que ce soit sur des aspects généraux (par exemple les questions d’internationalisation) ou sur des aspects plus « académiques » comme les notions d’inter et transdisciplinarité.

- Peu de fiches ORUS sont aujourd’hui traduites en anglais. Une ouverture sur l’Afrique et notamment l’Afrique du Sud demande un effort de communication soutenu en langue anglaise. Seul l’accessibilité de la matière d’ORUS pourra entériner la communauté d’intentions qui se dégageait des conversations que l’on a eu avec les quelques personnes que l’on a rencontrées. 

Personnes rencontrées :

- Mme Favish (Manager, institutional planning)

- Mme Mohamed (Manager, institutional transformation)

Une collaboration avec ORUS peut-être envisagé autour de la responsabilité sociale des universités. 3 universités de la région du Cap cherchent à s’associer pour mettre en place des pratiques visant à renforcer la responsabilité sociale de l’université. L’article « A new contract between higher education and society » publié récemment par Mme Favish montre le lien unissant les démarches d’ORUS et de l’UCT.

Un rapport de notre réunion sera soumis à Nassima BADSHA (Deputy director – General Higher Education) et Saleim BADAT (Chief Educative Officer) en vue d’établir un document de relation formelle.

Ci-dessous, on reproduit la note remise par ORUS à Mme Sizakele Magubane (Directrice des relations internationales) qui a préparé nos réunions, elle est responsable du suivi de nos rencontres : mettre nos réunions à l’ordre du jour lors de la prochaine réunion mensuelle des

doyens de l’UNISA ; établir un accord formel de coopération en pointant les priorités.

Les points ci-dessus ne mentionnent que les axes pertinents de coopération évoqués. 

With Prof. Maluleke (Deputy Executive Dean)

- UNISA can be the place for an international study group (sharing changes happening in South Africa / UNISA and other experiences brought out from ORUS for instance in the Southern American region).

- It will be an interesting opportunity to have a seminar on africanisation in the framework of internationalisation (what is the meaning of African Uiversity in a global world?). 

With Prof. Zegeye (Director UNISA Press)

- He will collaborate with the electronic review of ORUS (number 3) that will focus on university and knowledge production in Africa. Prof Zegeye will ask persons from Nigeria, Ghana, Senegal, Congo, Zimbabwe, South Africa, Kenya, Tanzania and Ethiopia to write one or two pages each of this theme. This work will be done by September according to a framework that we will suggest.

- We can submit him an abstract and a table of contents of the work published so far by ORUS in order to see the possibility of having a publication in English with UNISA press (ORUS will be in charge of the translation to English).

With Prof. Humphrey (Executive Dean : College of Agriculture, Natural Science and Environmental Science)

- We discussed the possibility of organising a working workshop on the merging issues (UNISA, Teknikon, VISTA) with a special focus on inter/ transdisciplinarity matters.

It will take place end 2005 or early 2006. This workshop would have to be prepared, capitalized and followed-up during the merging process (until 2007).

With Prof. Swanepoel (Vice Principal: Academic)

- The above issues are very interesting; to be pragmatic we have to prioritize. A good project to start with is the workshop on the merging issues focussing in particular on the inter/transdisciplinary aspects. Though Prof Maluleke’s suggestions for the africanisation / iternationalisation seminar doesn’t have to be left aside.

With Prof. Mpol? - CARS

- The CARS’ challenges and approaches have to be integrated in the seminar on fricanisation in the framework of internationalisation. CARS can bring to the eminar a very rich contribution.

With Prof. Summers (Executive Dean: College of Science, Engineering and Technology)

- The workshop is interesting for his college. If the merging is already advanced, the orkshop can bring complementary views and dialogue opportunities on these issues.

With Prof. Havenga (Acting Director: School of Law)

- Law is not so concerned by the merging. It turns out though that the college of law has lways been facing interdisciplinary dialogue and international problematic. The articipation of this college bringing a reflection on how they manage interdisciplinary ialogue would be opportune.

With Prof. Bwakira (Director for Africa)

- The Sudan Project: as mentioned by Pierre Calame, the foundation for human progress ould facilitate a dialogue with the European Union. A first help from the foundation ay be possible. It will be very little compared to the cost of this project but it could e also a worthfull reference to involve other institutions. A major issue of the oundation is to deal with the governance. It is important to get in touch with the IRG

project. ORUS remains at your disposal for this project (A first practical way of our ollaboration could be to assist you in the definition of the project you plan to submit o the foundation).